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Vent d'élus dans les médias
Un groupe d’élus et d’anciens élus municipaux réclame un BAPE générique sur la filière éolienne
L’organisme à but non lucratif (OBNL) Vent d’élus, qui regroupe d’actuels et d’anciens élus municipaux québécois, dont l’ex-maire d’Amqui Gaëtan Ruest, réclame un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) générique en lien avec le développement de la filière éolienne.
Le groupe a adopté une résolution soulignant notamment que le territoire cultivable ne représente que 2% du territoire québécois, et que toute réduction de sa superficie « menace la sécurité et l’autonomie alimentaire » de la population régionale.
De plus, le regroupement s’inquiète de la pollution occasionnée par l’aménagement de parcs éoliens sur ces terres.
« Quand ils plantent ces éoliennes-là, les masses de béton qu’ils ancrent dans la terre pour les soutenir sont gigantesques. À un moment donné, quand ils décident de les démonter pour développer autre chose, ça va rester là. C’est de la contamination à long terme et les citoyens du Québec devraient être consultés », commente Gaëtan Ruest en entrevue avec Mon Matane.
Le groupe a adopté une résolution soulignant notamment que le territoire cultivable ne représente que 2% du territoire québécois, et que toute réduction de sa superficie « menace la sécurité et l’autonomie alimentaire » de la population régionale.
De plus, le regroupement s’inquiète de la pollution occasionnée par l’aménagement de parcs éoliens sur ces terres.
« Quand ils plantent ces éoliennes-là, les masses de béton qu’ils ancrent dans la terre pour les soutenir sont gigantesques. À un moment donné, quand ils décident de les démonter pour développer autre chose, ça va rester là. C’est de la contamination à long terme et les citoyens du Québec devraient être consultés », commente Gaëtan Ruest en entrevue avec Mon Matane.

Pour un BAPE générique sur la filière éolienne
Devant la prolifération de projets éoliens sur le territoire agricole et habité du Québec, un regroupement d'actuels et d'anciens élus municipaux de partout au Québec demande au ministre de l'Environnement, Benoit Charette, de déclencher un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) générique sur la filière éolienne.
Nommé Vent d’élus, ce regroupement a préparé une résolution en ce sens que 2 MRC et 21 municipalités ont adopté à ce jour. Cette résolution souligne le fait que le territoire cultivable du Québec ne représente que 2% du territoire, soit 0,28 hectare cultivable par habitant, et que toute réduction du territoire cultivable menace la sécurité et l’autonomie alimentaire.
La présidente de Vent d’élus et conseillère municipale de Saint-Zéphirin-de-Courval, Rachel Fahlman, souligne le fait que les points de départ de cette résolution sont la protection du territoire agricole et la lutte contre la privatisation de la production d’électricité.
Nommé Vent d’élus, ce regroupement a préparé une résolution en ce sens que 2 MRC et 21 municipalités ont adopté à ce jour. Cette résolution souligne le fait que le territoire cultivable du Québec ne représente que 2% du territoire, soit 0,28 hectare cultivable par habitant, et que toute réduction du territoire cultivable menace la sécurité et l’autonomie alimentaire.
La présidente de Vent d’élus et conseillère municipale de Saint-Zéphirin-de-Courval, Rachel Fahlman, souligne le fait que les points de départ de cette résolution sont la protection du territoire agricole et la lutte contre la privatisation de la production d’électricité.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Vent d’élus redoublera ses efforts
pour un BAPE générique sur la filière éolienne
pour un BAPE générique sur la filière éolienne

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Vent d’élus prend son envol : Assemblée générale de fondation

« METTONS UN TERME À LA DÉPOSSESSION DU BIEN ÉOLIEN COMMUN »
Le développement éolien au Québec a largement été confié au privé : c’est un détournement de fonds publics qui doit d’être dénoncé et corrigé.
Nous lançons donc un appel à la Fédération québécoise des municipalités (FQM), à l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et à tous leurs membres d’agir rapidement en arrêtant de cautionner ce détournement de fonds publics et la dépossession du bien commun au profit de l’industrie éolienne privée.
En cautionnant la production d’électricité par le privé et la poursuite de partenariats public-privé, nous, élus municipaux, soutenons activement un recul historique en regard de la nationalisation de l’électricité. Ce recul n’est pas qu’idéologique : il entraîne une perte d’expertise technique et scientifique sur le plan de la production d’électricité et un appauvrissement collectif sur le plan économique.
Une récente étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) confirme cette affirmation et démontre que la population québécoise a dépensé plus de 6 milliards de dollars pour accorder la priorité à l’énergie éolienne privée et dépenserait jusqu’à 22 milliards d’ici 2035. Cette perte doit être évitée en priorisant une planification énergétique basée sur les besoins de la population plutôt que sur des intérêts privés et en confiant la production d’électricité éolienne à Hydro-Québec.
Dans sa conclusion, l’étude souligne que même si certaines municipalités profitent d’une partie de la rente éolienne, une question de fond se pose : « Qui sont les réels bénéficiaires de cette privatisation? » Si les municipalités étaient partenaires à 50 pourcent avec Hydro-Québec plutôt qu’avec les promoteurs, « les revenus pour chaque partie en 2023 auraient pu être compris entre 450 et 840 M$ et devraient atteindre entre 910 M$ et 1,70 G$ à l’horizon 2035. »
De tels manques à gagner ont un impact majeur sur les finances publiques et ainsi sur la capacité de l’État à procurer des services de qualité à ses citoyens. Sans compter qu’à ces déficits économiques s’ajoute le prix à payer pour les transformations du paysage et les nombreux conflits d’usage et impacts sur les populations riveraines telles la division sociale, les diverses nuisances, la perte de qualité de vie, etc. qu’entraîne un tel développement de la filière éolienne en milieu habité.
La FQM et l’UMQ offrent des services d’accompagnement payants aux MRC afin que ces projets éoliens s’implantent sur leurs territoires. Ces services poursuivent la même finalité que celle du gouvernement provincial : octroyer une plus grande place au privé dans la production d’électricité au Québec.
Cessons d’accepter ce modèle de développement énergétique par décrets! Passons à l’action et exigeons une politique globale de développement énergétique du Québec dans sa lutte aux changements climatiques.
Dans son Plan énergie, l’UMQ nous invite à être : « ambitieux pour nos communautés et pour les générations futures. Au Québec, dans nos municipalités, nous avons tout ce qu’il faut pour nous démarquer et devenir un modèle de développement économique durable. »
Nous invitons donc l’UMQ et la FQM à être à la hauteur de telles ambitions! Le modèle de développement économique que constitue la privatisation de la filière éolienne n’est pas durable et ne bénéficie qu’à quelques-uns au détriment du plus grand nombre.
Il n’est jamais trop tard pour agir ensemble pour le bien commun de la population québécoise : l’avenir de nos communautés et des générations futures en dépendent.
Nous lançons donc un appel à la Fédération québécoise des municipalités (FQM), à l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et à tous leurs membres d’agir rapidement en arrêtant de cautionner ce détournement de fonds publics et la dépossession du bien commun au profit de l’industrie éolienne privée.
En cautionnant la production d’électricité par le privé et la poursuite de partenariats public-privé, nous, élus municipaux, soutenons activement un recul historique en regard de la nationalisation de l’électricité. Ce recul n’est pas qu’idéologique : il entraîne une perte d’expertise technique et scientifique sur le plan de la production d’électricité et un appauvrissement collectif sur le plan économique.
Une récente étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) confirme cette affirmation et démontre que la population québécoise a dépensé plus de 6 milliards de dollars pour accorder la priorité à l’énergie éolienne privée et dépenserait jusqu’à 22 milliards d’ici 2035. Cette perte doit être évitée en priorisant une planification énergétique basée sur les besoins de la population plutôt que sur des intérêts privés et en confiant la production d’électricité éolienne à Hydro-Québec.
Dans sa conclusion, l’étude souligne que même si certaines municipalités profitent d’une partie de la rente éolienne, une question de fond se pose : « Qui sont les réels bénéficiaires de cette privatisation? » Si les municipalités étaient partenaires à 50 pourcent avec Hydro-Québec plutôt qu’avec les promoteurs, « les revenus pour chaque partie en 2023 auraient pu être compris entre 450 et 840 M$ et devraient atteindre entre 910 M$ et 1,70 G$ à l’horizon 2035. »
De tels manques à gagner ont un impact majeur sur les finances publiques et ainsi sur la capacité de l’État à procurer des services de qualité à ses citoyens. Sans compter qu’à ces déficits économiques s’ajoute le prix à payer pour les transformations du paysage et les nombreux conflits d’usage et impacts sur les populations riveraines telles la division sociale, les diverses nuisances, la perte de qualité de vie, etc. qu’entraîne un tel développement de la filière éolienne en milieu habité.
La FQM et l’UMQ offrent des services d’accompagnement payants aux MRC afin que ces projets éoliens s’implantent sur leurs territoires. Ces services poursuivent la même finalité que celle du gouvernement provincial : octroyer une plus grande place au privé dans la production d’électricité au Québec.
Cessons d’accepter ce modèle de développement énergétique par décrets! Passons à l’action et exigeons une politique globale de développement énergétique du Québec dans sa lutte aux changements climatiques.
Dans son Plan énergie, l’UMQ nous invite à être : « ambitieux pour nos communautés et pour les générations futures. Au Québec, dans nos municipalités, nous avons tout ce qu’il faut pour nous démarquer et devenir un modèle de développement économique durable. »
Nous invitons donc l’UMQ et la FQM à être à la hauteur de telles ambitions! Le modèle de développement économique que constitue la privatisation de la filière éolienne n’est pas durable et ne bénéficie qu’à quelques-uns au détriment du plus grand nombre.
Il n’est jamais trop tard pour agir ensemble pour le bien commun de la population québécoise : l’avenir de nos communautés et des générations futures en dépendent.

MÉMOIRE
Mémoire déposé par Vent d’élus dans le cadre de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles – Agir pour nourrir le Québec de demain.
Pour lire l'article du vingt55: https://vingt55.ca/protection-des-terres-agricoles-vent-delus-depose-son-memoire-au-mapaq/
Pour lire l'article du vingt55: https://vingt55.ca/protection-des-terres-agricoles-vent-delus-depose-son-memoire-au-mapaq/

« COURSE À L'ÉNERGIE : DÉNI DE DÉMOCRATIE »

« ACCEPTABILITÉ SOCIALE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : QU'EN EST-IL DANS LE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE ÉOLIENNE? »

« ON NE PEUT PLUS RESTER LÀ À NE RIEN FAIRE »

Vent d'élus en action
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