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Livres à lire
Une sélection de livres pour alimenter vos réflexions. Bonne lecture!
Acceptabilité sociale : sans oui, c'est non
L'acceptabilité sociale existait bien avant qu'on en parle, mais elle portait simplement d'autres noms: conflit, controverse, opposition, crise, débat, appui populaire... Depuis une dizaine d'années, cet enjeu est au coeur des débats sociaux et politiques entourant les grands projets de développement, du Plan Nord à Énergie Est, en passant par l'éolien et le gaz de schiste.
Mais qu'est-ce que l'acceptabilité sociale, au juste? S'agit-il d'une nouvelle stratégie pour «fracturer le social afin de mieux l'exploiter»? Que recouvre cette notion un peu fourre-tout? Bien que le gouvernement du Québec ait publié en 2017 des Orientations en matière d'acceptabilité sociale, le terme n'est à ce jour inscrit dans aucune loi.
Dans la sphère publique, son utilisation évacue les nuances et tend à réduire les éléments du débat à des caricatures, ce qui mine la capacité d'agir des citoyen.ne.s et renforce le pouvoir des élites économiques et politiques.
Avec beaucoup de rigueur et une bonne dose d'humour, Pierre Batellier et Marie-Ève Maillé nous invitent à un exercice de déconstruction des dichotomies présentes dans le discours entourant l'acceptabilité sociale: les promoteurs et les opposants; les «pour» et les «contre»; les gens concernés et les opportunistes (ou la représentativité à géométrie variable); l'égoïste et le bon citoyen (ou le syndrome du «pas dans ma cour»); les faits et les opinions; la rigueur et les émotions; la majorité et la minorité; le conflit et la paix sociale; ce qui compte et ce qui se compte... sans oublier un angle mort important dans le débat: les femmes.
Il est grand temps de penser l'acceptabilité sociale des grands projets de développement autour du dialogue, de la confiance et du consentement collectif.
Parce que, même en ce qui concerne le territoire, sans oui, c'est non...
Mais qu'est-ce que l'acceptabilité sociale, au juste? S'agit-il d'une nouvelle stratégie pour «fracturer le social afin de mieux l'exploiter»? Que recouvre cette notion un peu fourre-tout? Bien que le gouvernement du Québec ait publié en 2017 des Orientations en matière d'acceptabilité sociale, le terme n'est à ce jour inscrit dans aucune loi.
Dans la sphère publique, son utilisation évacue les nuances et tend à réduire les éléments du débat à des caricatures, ce qui mine la capacité d'agir des citoyen.ne.s et renforce le pouvoir des élites économiques et politiques.
Avec beaucoup de rigueur et une bonne dose d'humour, Pierre Batellier et Marie-Ève Maillé nous invitent à un exercice de déconstruction des dichotomies présentes dans le discours entourant l'acceptabilité sociale: les promoteurs et les opposants; les «pour» et les «contre»; les gens concernés et les opportunistes (ou la représentativité à géométrie variable); l'égoïste et le bon citoyen (ou le syndrome du «pas dans ma cour»); les faits et les opinions; la rigueur et les émotions; la majorité et la minorité; le conflit et la paix sociale; ce qui compte et ce qui se compte... sans oublier un angle mort important dans le débat: les femmes.
Il est grand temps de penser l'acceptabilité sociale des grands projets de développement autour du dialogue, de la confiance et du consentement collectif.
Parce que, même en ce qui concerne le territoire, sans oui, c'est non...
Terres d'asphalte :
Notre agriculture sous haute pression
À qui appartiennent vraiment les terres agricoles du Québec?
Quel genre d’agriculture voulons-nous sur notre territoire dans les prochaines années?
Quelle place acceptons-nous de lui laisser dans notre économie?
Le jardin nordique québécois est plus que jamais sous pression. Et les producteurs agricoles sont à l’avant-scène des bouleversements que rencontre aujourd’hui cette activité malmenée par la spéculation, l’étalement urbain et les changements climatiques.
Quel genre d’agriculture voulons-nous sur notre territoire dans les prochaines années?
Quelle place acceptons-nous de lui laisser dans notre économie?
Le jardin nordique québécois est plus que jamais sous pression. Et les producteurs agricoles sont à l’avant-scène des bouleversements que rencontre aujourd’hui cette activité malmenée par la spéculation, l’étalement urbain et les changements climatiques.
L'éolien : Pour qui souffle le vent?
Le vent, voilà bien une ressource dont nous ne manquerons jamais au Québec ! Quand les énergies polluantes menacent notre planète, l’éolien apparaît comme une énergie d’avenir incontournable. En exploitant le vent, le Québec est à l’heure d’un virage vert sans précédent. Mais actuellement, la manière dont on développe cette industrie menace de changer ce rêve écologique en cauchemar.
Cauchemar pour les communautés d’accueil qui n’ont pas les moyens et les pouvoirs de négocier l’implantation des parcs éoliens avec les promoteurs, mais aussi pour l’ensemble de l’économie du Québec qui se prive d’une ressource plus que prometteuse en acceptant la privatisation.
Dans ce véhément plaidoyer, les auteurs appellent à une transformation radicale du mode de développement de l’éolien. Ressource collective, le vent est actuellement cédé aux grandes compagnies privées. Celles-ci ont davantage le souci d’enrichir leurs actionnaires que les régions. En effet, les appels d’offre, exclusivement ouverts aux promoteurs, laissent aux communautés d’accueil des redevances mineures en comparaison aux profits escomptés. Sans encadrement politique, les impacts sur le milieu sont inquiétants : en trop grand nombre, les éoliennes défigurent les paysages, sont bruyantes et paradoxalement polluantes…
Quelles seraient les solutions alternatives ? Les auteurs plaident pour la nationalisation en faveur d’Hydro-Québec, pour une place de choix réservée aux projets locaux et la mise en place d’un véritable partenariat avec les communautés.
En plus de fournir une mine de renseignements techniques, cet ouvrage aborde toutes ces questions sensibles : impacts sur l’environnement, les agriculteurs et les municipalités, coûts, retombées, nationalisation. Il permet également de découvrir certaines expériences d’utilisation de cette énergie ailleurs dans le monde et étudie de nombreuses solutions aux problèmes, dont plusieurs ont déjà fait leurs preuves.
La diversité de ses sources en fait un ouvrage complet et solide. Ce guide, succinct, accessible et pratique, permettra à chacun de comprendre les nombreux enjeux inhérents à l’exploitation du vent et l’urgence de modifier la façon dont nous développons cette industrie.
Cauchemar pour les communautés d’accueil qui n’ont pas les moyens et les pouvoirs de négocier l’implantation des parcs éoliens avec les promoteurs, mais aussi pour l’ensemble de l’économie du Québec qui se prive d’une ressource plus que prometteuse en acceptant la privatisation.
Dans ce véhément plaidoyer, les auteurs appellent à une transformation radicale du mode de développement de l’éolien. Ressource collective, le vent est actuellement cédé aux grandes compagnies privées. Celles-ci ont davantage le souci d’enrichir leurs actionnaires que les régions. En effet, les appels d’offre, exclusivement ouverts aux promoteurs, laissent aux communautés d’accueil des redevances mineures en comparaison aux profits escomptés. Sans encadrement politique, les impacts sur le milieu sont inquiétants : en trop grand nombre, les éoliennes défigurent les paysages, sont bruyantes et paradoxalement polluantes…
Quelles seraient les solutions alternatives ? Les auteurs plaident pour la nationalisation en faveur d’Hydro-Québec, pour une place de choix réservée aux projets locaux et la mise en place d’un véritable partenariat avec les communautés.
En plus de fournir une mine de renseignements techniques, cet ouvrage aborde toutes ces questions sensibles : impacts sur l’environnement, les agriculteurs et les municipalités, coûts, retombées, nationalisation. Il permet également de découvrir certaines expériences d’utilisation de cette énergie ailleurs dans le monde et étudie de nombreuses solutions aux problèmes, dont plusieurs ont déjà fait leurs preuves.
La diversité de ses sources en fait un ouvrage complet et solide. Ce guide, succinct, accessible et pratique, permettra à chacun de comprendre les nombreux enjeux inhérents à l’exploitation du vent et l’urgence de modifier la façon dont nous développons cette industrie.
Le prix du vent : des éoliennes, des bêtes et des hommes
Originaire d'Auvergne, la journaliste relate, sous forme de roman graphique, l'implantation d'éoliennes dans son village natal. Elle évoque également les aspects juridiques et écologiques des installations de parcs éoliens, les pressions sur les particuliers et les acteurs publics, le mépris pour le monde rural, la solidarité des agriculteurs, entre autres.
L'intérêt général ne peut s'affranchir de l'intérêt des particuliers au seul nom du progrès.
L'intérêt général ne peut s'affranchir de l'intérêt des particuliers au seul nom du progrès.
La ruée minière au XXIe siècle: Enquête sur les métaux à l'ère de la transition
Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette transition extractiviste.
En analysant la nouvelle géopolitique minière, Celia Izoard met au jour un autre enjeu : répondre aux besoins en métaux colossaux du numérique, de l’aérospatiale ou de l’armement, dans un monde où les industries occidentales rivalisent avec les superpuissances des ressources que sont devenues la Chine et la Russie. Sous la bannière de la « civilisation », du « développement », la mine a joué un rôle structurant dans l’expansion du capitalisme. À l’ère de la « transition », comment dépasser ce régime minier auquel les élites ont suspendu notre destin ?
En analysant la nouvelle géopolitique minière, Celia Izoard met au jour un autre enjeu : répondre aux besoins en métaux colossaux du numérique, de l’aérospatiale ou de l’armement, dans un monde où les industries occidentales rivalisent avec les superpuissances des ressources que sont devenues la Chine et la Russie. Sous la bannière de la « civilisation », du « développement », la mine a joué un rôle structurant dans l’expansion du capitalisme. À l’ère de la « transition », comment dépasser ce régime minier auquel les élites ont suspendu notre destin ?
Le monde sans fin
Une réflexion sur les conséquences liées au changement climatique. Les enjeux économiques, écologiques et sociétaux ainsi que la transition énergétique sont également abordés.
La caution verte
Alors que les Québécois.e.s vivent avec une écoanxiété grandissante, le ministère de l’Environnement semble toujours aussi impuissant. Les auteurs ont fait enquête pour expliquer, chiffres à l’appui, la paralysie d’un ministère qui devrait pourtant se trouver au premier plan. Ils ont analysé ses budgets et son fonctionnement depuis sa fondation. Que s’est-il passé avec l’assainissement des eaux, la restauration des sites miniers ou le Fonds vert? Comment sont protégés la forêt ou la faune, comment sont balisés les nouveaux projets ? En se basant sur des données fiables et objectives, ils reconstituent le portrait d’une vaste entreprise de détournement et de démission politique.
Un sacrifice tout naturel : Les ratés de la protection de la biodiversité au Québec
À Saint-Jérôme, un projet d’écoquartier menace la forêt du Lac Jérôme ; à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, un lotissement est en cours de construction dans le secteur du boisé Saint-Alexis. Alors que le déclin de la biodiversité s’accélère et que les experts réunis lors de la COP15 tirent le signal d’alarme, le grignotage des milieux naturels se poursuit pourtant à un rythme effréné dans la province. Biologiste et ancien employé du ministère de l’Environnement, Martin PM a décidé d’enquêter sur les modalités d’autorisation de ces chantiers qui empiètent petit à petit sur la nature québécoise...
Guide citoyen du droit québécois de l'environnement
Le droit, c'est comme la liberté : ça ne s'use que lorsque l'on ne s'en sert pas...
De la mine de graphite à Grenville-sur-la-Rouge à l'exploration pétrolière à Ristigouche, en passant par l'oléoduc Énergie Est, les citoyen.ne.s qui se mobilisent pour protéger leurs milieux de vie et la santé des écosystèmes doivent souvent composer avec les règles du droit québécois de l'environnement.
Comment s'y retrouver ? Quelle est la valeur juridique de nos engagements en matière de changements climatiques, d'aires protégées et d'espèces en péril ? Quels sont les divers recours possibles pour jouer un véritable rôle de « chien de garde » face aux entreprises privées et à l'État ?
Rédigé à l'intention du grand public et illustré de nombreux exemples tirés de l'actualité, ce Guide citoyen du droit québécois de l'environnement n'est pas un traité destiné aux juristes : c'est un ouvrage de vulgarisation, un outil de formation et d'éducation populaire.
Commenté au fil des pages par les personnages illustrés Jus (le droit) et Legum (la loi), le texte permet de comprendre plusieurs notions juridiques de base. Se fondant sur l'affirmation du droit à un environnement sain dans la Charte québécoise, Jean Baril structure son travail autour de l'accès à l'information et à la justice en matière d'environnement ainsi que de la participation du public à la prise de décision.
Cet ouvrage permet de nous familiariser avec la Loi sur le développement durable, la Loi sur la qualité de l'environnement, la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics, le rôle du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), les mesures de suivi et les recours citoyens et, enfin, les compétences des municipalités en environnement.
S'informer sur le contenu de ces règles est d'autant plus important qu'une réforme majeure de la Loi sur la qualité de l'environnement, principale loi-cadre en matière d'environnement au Québec, est entrée en vigueur en 2018.
À l'heure où des entreprises n'hésitent pas à exercer des représailles judiciaires, ce guide pourrait se révéler fort utile à tous les citoyen.ne.s, aux groupes environnementaux et aux élu.e.s municipaux qui se sentent concerné.e.s par la protection de l'environnement.
Et vous, que feriez-vous si un oléoduc devait passer dans votre jardin ou sous une rivière de votre localité ?
De la mine de graphite à Grenville-sur-la-Rouge à l'exploration pétrolière à Ristigouche, en passant par l'oléoduc Énergie Est, les citoyen.ne.s qui se mobilisent pour protéger leurs milieux de vie et la santé des écosystèmes doivent souvent composer avec les règles du droit québécois de l'environnement.
Comment s'y retrouver ? Quelle est la valeur juridique de nos engagements en matière de changements climatiques, d'aires protégées et d'espèces en péril ? Quels sont les divers recours possibles pour jouer un véritable rôle de « chien de garde » face aux entreprises privées et à l'État ?
Rédigé à l'intention du grand public et illustré de nombreux exemples tirés de l'actualité, ce Guide citoyen du droit québécois de l'environnement n'est pas un traité destiné aux juristes : c'est un ouvrage de vulgarisation, un outil de formation et d'éducation populaire.
Commenté au fil des pages par les personnages illustrés Jus (le droit) et Legum (la loi), le texte permet de comprendre plusieurs notions juridiques de base. Se fondant sur l'affirmation du droit à un environnement sain dans la Charte québécoise, Jean Baril structure son travail autour de l'accès à l'information et à la justice en matière d'environnement ainsi que de la participation du public à la prise de décision.
Cet ouvrage permet de nous familiariser avec la Loi sur le développement durable, la Loi sur la qualité de l'environnement, la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics, le rôle du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), les mesures de suivi et les recours citoyens et, enfin, les compétences des municipalités en environnement.
S'informer sur le contenu de ces règles est d'autant plus important qu'une réforme majeure de la Loi sur la qualité de l'environnement, principale loi-cadre en matière d'environnement au Québec, est entrée en vigueur en 2018.
À l'heure où des entreprises n'hésitent pas à exercer des représailles judiciaires, ce guide pourrait se révéler fort utile à tous les citoyen.ne.s, aux groupes environnementaux et aux élu.e.s municipaux qui se sentent concerné.e.s par la protection de l'environnement.
Et vous, que feriez-vous si un oléoduc devait passer dans votre jardin ou sous une rivière de votre localité ?
L'éolien: au coeur de l'incontournable révolution énergétique
Cet ouvrage décrit les atouts de l'éolien, ce mode de production d'avenir, grâce à une présentation détaillée de ses caractéristiques technologiques trop souvent sous-estimées, sinon escamotées. L'énergie éolienne est une option de production compétitive, mature et fiable.
Comment bifurquer: Les principes de la planification écologique
Un retour sur l'histoire de la notion de planification écologique au XXe siècle, des débats entre les adeptes du signal prix et ceux du calcul en nature. Grâce aux outils numériques disponibles, les auteurs proposent un programme fondé sur la décroissance de l'exploitation des ressources, sur la justice environnementale, sur la relocalisation et la démocratie économique.
La société de provocation : essai sur l'obscénité des riches
« Ce qu’il y a de nouveau avec la société de provocation, ce n’est pas l’exubérance
décomplexée, mais le fait que l’exhibition grotesque de la richesse ne rencontre plus
de résistance pour contester la provocation. Avec ce terme, on s’attendrait à un
défi, à un duel, à une réaction, alors que maintenant les riches ne semblent pas avoir
d’adversaires pour réagir. On est dans une époque de provocation tranquille. »
décomplexée, mais le fait que l’exhibition grotesque de la richesse ne rencontre plus
de résistance pour contester la provocation. Avec ce terme, on s’attendrait à un
défi, à un duel, à une réaction, alors que maintenant les riches ne semblent pas avoir
d’adversaires pour réagir. On est dans une époque de provocation tranquille. »
Rapailler nos territoires
Dans la société moderne et ultra-urbaine, le mode de vie qu’est la ruralité est en voie de disparition et le Québec n’échappe pas à ce phénomène mondial. Cet effacement progressif de la paysannerie est une véritable tragédie qui touche des centaines de municipalités et les gens qui y habitent. La petite mort des régions au profit des villes est bien avancée mais selon Stéphane Gendron, il est encore possible de renaître, occuper nos territoires et y vivre dignement.
Dans un essai vibrant et accessible, l’ex-maire de la ville de Huntingdon livre un plaidoyer pour une nouvelle ruralité du XXIe siècle.
Dans un essai vibrant et accessible, l’ex-maire de la ville de Huntingdon livre un plaidoyer pour une nouvelle ruralité du XXIe siècle.
On nous a menti sur l'écologie
Face à l'écologie politique et philosophique, le créateur du podcast Super Green Me propose une approche pragmatique et scientifique des questions écologiques. Il déjoue les idées reçues et présente des gestes simples pour lutter quotidiennement contre les émissions de gaz à effet de serre.
L'origine du monde: une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent
Un périple souterrain à la découverte de l'importance des sols, un milieu qui héberge la plus grande part de la biodiversité et de nombreux mécanismes permettant le fonctionnement des écosystèmes, ainsi que des menaces qui pèsent sur eux au XXIe siècle.
Entre nous: Rebâtir nos communautés
Pour remettre la communauté à l’ordre du jour, ce livre intègre les cinq thèmes majeurs qui caractérisent une communauté viable : l’autosuffisance économique, l’équilibre écologique, la mainmise de la communauté sur ses ressources, la satisfaction des besoins de chacun et l’édification d’une culture communautaire. L’auteure identifie également des réalisations communautaires concrètes partout en Amérique du Nord.
Entre nous est un livre orienté vers l’action. Non pas qu’il soit exempt de références et de réflexions, mais son originalité lui vient surtout des multiples mentions de projets, d’actions de citoyens ordinaires, de manifestations de solidarité communautaire qui en forme le cœur… – Robert Saletti, Le Devoir
Entre nous est un livre orienté vers l’action. Non pas qu’il soit exempt de références et de réflexions, mais son originalité lui vient surtout des multiples mentions de projets, d’actions de citoyens ordinaires, de manifestations de solidarité communautaire qui en forme le cœur… – Robert Saletti, Le Devoir
J'aime hydro
Hydro-Québec a longtemps symbolisé les plus grands rêves des Québécois, leur prise de pouvoir et leur affranchissement. Mais, plus de 70 ans après la création de cette société d'État, sommes-nous toujours «maitres chez nous»? Envoyée au front par Annabel Soutar et sa compagnie Porte Parole, Christine Beaulieu se fait l'interprète du citoyen dans un feuilleton palpitant. Théâtre documentaire exposant les facettes opposées d'un enjeu de société essentiel, J'aime Hydro lance une épineuse et passionnante discussion: qu'est devenue la relation entre Hydro-Québec et les Québécois ?
L'écologie-monde du capitalisme: Comprendre et combattre la crise environementale
Pourquoi il faut renoncer à la notion d’Anthropocène, qui renforce ce qu’elle prétend combattre.
Dans le discours scientifique et politique, la révolution industrielle s’est imposée comme le principal marqueur de l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. Avec l’invention de la machine à vapeur et l’essor des énergies carbonées, l’Humanité serait devenue une force transformatrice de la Nature. Or que signifie au juste « Humanité » ? Et ce récit est-il aussi neutre qu’il le prétend ? Ces interrogations sont au cœur de la réflexion de l’historien Jason Moore. Bien que la réalité de la pollution, du changement climatique, de l’épuisement des ressources soit incontestable, la manière de raconter et les personnages que l’on choisit déterminent la compréhension des faits, donc les solutions que l’on proposera.
Le récit de l’Anthropocène définit déjà une orientation politique. Il présuppose une séparation problématique entre Homme et Nature, socle idéologique de la destruction généralisée que l’on nomme aujourd’hui « crise écologique », qui a justifié la conquête planétaire menée par les pays occidentaux et l’émergence du capitalisme. Dans ce cadre de pensée, tout ce qui relève de la Nature est dévalorisé, donc exploitable à l’envi. Ainsi, la notion d’Anthropocène s’appuie sur cela même qu’il faudrait mettre en cause. Parler de Capitalocène, à l’inverse, c’est souligner l’intégration de l’ensemble de l’humanité dans le « tissu de la vie », proposer une périodisation historique plus longue, identifier les causes profondes de la crise planétaire et se donner les moyens d’en sortir.
Dans le discours scientifique et politique, la révolution industrielle s’est imposée comme le principal marqueur de l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. Avec l’invention de la machine à vapeur et l’essor des énergies carbonées, l’Humanité serait devenue une force transformatrice de la Nature. Or que signifie au juste « Humanité » ? Et ce récit est-il aussi neutre qu’il le prétend ? Ces interrogations sont au cœur de la réflexion de l’historien Jason Moore. Bien que la réalité de la pollution, du changement climatique, de l’épuisement des ressources soit incontestable, la manière de raconter et les personnages que l’on choisit déterminent la compréhension des faits, donc les solutions que l’on proposera.
Le récit de l’Anthropocène définit déjà une orientation politique. Il présuppose une séparation problématique entre Homme et Nature, socle idéologique de la destruction généralisée que l’on nomme aujourd’hui « crise écologique », qui a justifié la conquête planétaire menée par les pays occidentaux et l’émergence du capitalisme. Dans ce cadre de pensée, tout ce qui relève de la Nature est dévalorisé, donc exploitable à l’envi. Ainsi, la notion d’Anthropocène s’appuie sur cela même qu’il faudrait mettre en cause. Parler de Capitalocène, à l’inverse, c’est souligner l’intégration de l’ensemble de l’humanité dans le « tissu de la vie », proposer une périodisation historique plus longue, identifier les causes profondes de la crise planétaire et se donner les moyens d’en sortir.
L'équilibre énergétique
Comprendre notre consommation d'énergie et agir pour durer
Pourquoi faire une transition énergétique ?
Pour retrouver un équilibre, après des années de croissance de la consommation.
Quelles motivations avoir ? Sur quelles technologies pouvons-nous compter ?
Notre plus grand atout sera la cohérence.
Plutôt que de chercher à renverser notre système économique, il faut cesser de contourner ses règles, cesser de tricher.
Ainsi, nous pourrons agir pour durer – et vivre mieux. Cette quête d'équilibre sera tant collective qu'individuelle.
Pourquoi faire une transition énergétique ?
Pour retrouver un équilibre, après des années de croissance de la consommation.
Quelles motivations avoir ? Sur quelles technologies pouvons-nous compter ?
Notre plus grand atout sera la cohérence.
Plutôt que de chercher à renverser notre système économique, il faut cesser de contourner ses règles, cesser de tricher.
Ainsi, nous pourrons agir pour durer – et vivre mieux. Cette quête d'équilibre sera tant collective qu'individuelle.
Run de lait
Un artiste et père de famille se lance dans une enquête pleine de de découvertes et de rebondissements sur l’industrie laitière afin de répondre aux questions suivantes : pourquoi le Québec a fait du lait sa plus importante production agricole, et pourquoi avons-nous perdu la moitié de nos fermes laitières au cours des vingt dernières années? L’auteur a parcouru le Québec de long en large afin d’interroger les rouages d’une industrie qui vacille, réalisant dans un même temps que l’identité des Québécois est intimement lié à leur production laitière. Alliant humour jubilatoire, fiction et enquête rigoureuse, Run de lait est une œuvre sur le Québec d’aujourd’hui et sur sa posture agroalimentaire future.
Sans transition : une nouvelle histoire de l'énergie
Une histoire de l'énergie fondée sur la notion de transition, qui n'a pas de sens selon l'auteur. En effet, les systèmes énergétiques ne se succèdent pas mais se croisent et s'accumulent. Il tente de comprendre pourquoi le terme de transition énergétique s'est imposé politiquement depuis les années 1970.
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